CD : Renée Pietrafesa Bonnet ...Musique de chambre instrumentale ou symphonique !
« Dans un monde
démesurément dissocié, exigeant un grand effort pour
qu'on puisse en prendre conscience et qu'on le comprenne, j'essaie avec ma
musique d'intégrer, de motiver. Aucun son ne m'est étranger,
si je peux l'associer à un autre. Chaque uvre a son propre code
et je pense, à l'instar de John Cage, qu'il est impératif d'ouvrir
nos sens à ce qui est circonstanciel, fortuit, dynamique et
mouvant. » Renée Pietrafesa
Bonnet
1977 :
A 4 pour flûte, hautbois,
clarinette et piano préparé
« A 4, est une uvre en quatre mouvements dans
laquelle alternent des phases plutôt statiques de sons continus que
soutiennent en un mouvement parallèle les instruments à vent
à la recherche d'un climat de sugerencias timbricas, con otros mas
dinámicos en "tempos libres", cuyo entretejido contrapuntístico
está perfectamente delimitado en la partitura. Sobre este entretejido,
el piano coloca "ad líbitum" y siguiendo la energía de la
dinámica de las otras voces, varios "clusters" y acordes pulseados
sobre las cuerdas y el teclado del piano. La repetición de ideas
melódicas y rítmicos produce diferentes efectos de
ostinatos. »
5:42
1982-85 :
Translaciones
(Versión II)
Homenaje a los Olvidados"
« Renée Pietrafesa Bonnet, Directora de orquesta,
que ha establecido un intercambio entre la Escuela de Música de Montevideo
que dirige y el CNR de Strasbourg, quiere quizás traducir con el titulo
Translaciones sus puentes culturales, pero el aspecto mas personal
de su música podría tambien significar "Transferencias" en
el campo psicoanalítico. » M. M. (Musiques
d'Amérique Latine aux Dominicales de France 3 Alsace, 19/12/96
Strasbourg).
6:03
1983 :
Fantaisie
Trío pour flûte, basson et piano
8:28
1985 :
Nouvelle
histoires Ritual I Son du Quiche I - Ritual II Son du Quiche
II
Dans les « Rituales, l'auteure travaille des
mélodies quichés du Guatemala et tisse de façon intelligente
et originale ces thèmes indigènes avec des techniques actuelles
de composition en créant des textures polytonales, des passages d'une
grande expressivité où prédominent l'atonal et le
polyrythmique. » N. Giguens.
« Nos resultó muy atractivo el "Cantábile"
y el Movimiento central de la obra, que evoca a los tradicionales afiladores
montevideanos que anuncian su presencia con una pequeña flauta de
Pan » El País, 1985,W.
Roldán.
5:41
1986 :
Intégration 8
pour orchestre symphonique
« Dans Integración 8 pour orchestre symphonique
de 1986 Renée Pietrafesa exprime ses idées musicales avec
l'efficacité qui la caractérise. L'aspect timbre, manié
avec une parfaite maîtrise, lui permet de créer des climats
particulièrement suggestifs ; à cela s'ajoute un maniement
sans préjugés de l'intervallique, composante essentielle du
dynamisme interne de la première section (cordes seules), qui engendre
pas à pas une formation de type "clusterien". Les "redoutables" sixtes
et autres intervalles à forte connotation romantique tissent de brefs
passages mélodiques (à l'intérieur et en dehors de cette
formation) sans céder la primauté aux autres qui, de par leur
constitution dissonante, s'imposent d'eux-même dans la musique même.
Le langage de l'auteure s'affirme de nouveau dans la
liberté. » Brecha, 1986, J.J.
Iturriberry.
11:32
1991 :
Appels Versión II de A 3 Mouvements
5:15
1995 :
3
Mouvements pour flûte baroque et piano
3:25
Pièce
pour 2 flûtes et piano
6:55
1996 :
Fantaisíe pour orchestre
symphonique
« Dans la Fantasia, dirigée par l'auteure,
nous observons que l'on perçoit dès le moment où
le premier violon et le premier violoncelle exposent une ligne mélodique
spontanée, que l'uvre semble rechercher un autre type
d'expressivité et qu'il y a une logique structurelle qui va s'accordant
au climat donné par l'orchestration pour atteindre des moments
d'atmosphère et de sensibilité et qui culminent en un
final de poésie. » El País, 1983,W.
Roldán.
11:39
1996-97 :
3
Rituels - Nouvelles semailles
5:28
1997 :
Pieza pour flûte et piano
Cela faisait longtemps que l'on n'avait entendu une nouvelle uvre de
Renée Pietrafesa. Elle-même et la merveilleuse Beatriz Zóppolo
ont étrenné sa Pièce pour flûte et piano
composée cette même année. Elle est très
agréable, romantique comme tout ce que fait Renée, et manie
une intéressante ambiguïté de langage harmonique et
mélodique. On éprouve tout le temps une sensation de "on dirait
mais ça n'est pas" des plus intrigants. Tout le monde était
enchanté, cela fut super-bien joué et laisse une envie
de l'écouter de nouveau. Que demander de plus ? »
El País,
1997,E. Rodríguez Barilari.